Optimiser ses impôts avec l’assurance-vie

Considérée comme l’un des moyens les plus intéressants de placer son argent en France, l’assurance-vie est un produit avantageux sur d’autres plans. Elle est très utile pour optimiser considérablement ses impôts. Voici quelques astuces pour en tirer profit.

Accéder à une fiscalité favorable grâce à l’assurance-vie

Lorsqu’on souscrit à la meilleure assurance-vie du marché, on augmente d’office ses chances de profiter des avantages fiscaux offerts. Notamment à cause de la variété des supports rentables et des frais réduits. Ensuite, il y a certaines règles à respecter.

La première consiste à se concentrer d’abord sur ses plus anciennes souscriptions. En effet, les investissements produits par les paiements faits au plus tard le 31 décembre 1997 sont exempts de l’Impôt sur le Revenu (IR).

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Versements effectués avant le 27 septembre 2017

À propos des dépôts effectués entre le 1er janvier 1998 et le 27 septembre 2017, les intérêts générés bénéficient d’un traitement avantageux. Cela implique un abattement annuel de 4600 euros par an, ainsi qu’une imposition des intérêts à hauteur de 24,7 %, pour un montant total déposé inférieur à 150 000 euros.

Cette facilité est accessible uniquement aux personnes ayant conservé leur souscription à l’assurance-vie sur 8 années minimum, avant un rachat partiel ou total. Si la période avant retrait est inférieure à 8 années, le taux d’imposition passe à 30 % (12,8 % d’Impôt sur le Revenu et 17,2 % de cotisations sociales).

L’imposition peut également se faire par le biais du Prélèvement Forfaitaire Unique, qui s’élève à 35 % si la période de conservation est inférieure à 4 ans. Ce taux passe à 15 % pour un délai compris entre 4 ans et 8 ans.

Versements effectués dès le 27 septembre 2017

Les intérêts peuvent être frappés par le Prélèvement Forfaitaire Unique ou l’Impôt sur le Revenu, selon le choix des souscripteurs. Avec la première option, le taux d’imposition est fixé à 12,8 % si le rachat intervient au cours des 8 premières années. Passé cette limite, il chute généralement à 7,5 %.

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Obtenir une exonération totale sur l’assurance-vie

Les personnes victimes de situations compliquées peuvent voir exonérées les plus-values générées sur leurs contrats. Cela inclut perte de travail, admission à la retraite, et conjoint.e.s dans cette situation.

Les assurés confrontés à une cessation d’activité non salariée pour faute de liquidation judiciaire ou d’invalidité (de niveau 2 ou 3) sont aussi éligibles à cette exonération.

Faciliter les donations en utilisant l’assurance-vie

Ce produit permet de transmettre une partie de son capital à des bénéficiaires en toute sécurité, sachant qu’il n’est pas inclus dans la succession de l’assuré. Les bénéficiaires peuvent ne pas être des héritiers directs du souscripteur. Ils bénéficient de 152 500 euros d’abattement sur les sommes transmises.

Ces montants sont aussi soumis à un régime fiscal plus avantageux, sans paiement de droit de succession pour les partenaires de PACS et conjoints, par exemple. Pour les autres, cela dépendra de l’âge du souscripteur au moment des versements.

L’assurance-vie : un produit aux nombreux avantages fiscaux

Cet outil financier permet d’accéder à un régime fiscal avantageux offrant même l’exonération sous certaines conditions. C’est aussi un très bon moyen de transmettre une partie de son patrimoine, avec plus de liberté concernant la sélection des bénéficiaires.